bo ∆ she had diamonds on the inside

FITCH, BONNIE.

{ And the sound of your voice, it's better than all my dreams. }

© @tumblr ✖ ben harper
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âge › vingt ans. origines et nationalité › Née à Nashville, donc entièrement américaine. statut civil › Célibataire, pourquoi faudrait-il vouloir s'encombrer ? occupation › Guitariste et chanteuse, Bonnie chante parfois pour les Dirty Paws. En gros, c'est un peu une touche à tout. traits de caractère › téméraire, insouciante, énergique, dure, sensible, imprévisible, joueuse, taquine, passionnée, séduisante, aguicheuse, fidèle, emmerdeuse, impulsive. sur la route depuis › 2 ans, avec les Dirty Paws depuis 1 mois. groupe › Speed of sound.

rule n°1 : pack light
∆ quand elle est stressée, elle tortille ses cheveux autour de son doigt ou s'arrache les points abimées ∆ elle est passionnée par la musique, c'est la seule chose qui l'aide à exprimer ce qu'elle ressent réellement ∆ elle compte bien ne jamais avouer ce qu'elle ressent pour Cesar ∆ elle est intimement convaincue que l'amour n'existe pas et qu'elle est destinée à être seule dans ce monde ∆ le décès de son père l'a énormément perturbée, depuis elle sait qu'elle n'a plus rien à perdre ∆ elle a plusieurs cicatrices sur les genoux, preuves de son côté casse-cou téméraire ∆ être avec les Dirty Paws représente un nouveau départ pour elle, un départ où elle pourra véritablement être elle-même ∆ lorsqu'elle chante, elle chante avec son âme ∆ elle n'a peur de rien, sauf peut-être de la peur elle-même ∆ elle a tendance à se sentir très souvent en communion avec la nature, elle se pense insaisissable ∆ elle refuse pertinemment de s'attacher à qui que ce soit ∆ elle a haine incroyable envers sa mère qu'elle n'a pas revu depuis qu'elle était enfant ∆ elle fume beaucoup, même trop ∆ elle ne sera jamais assez reconnaissante envers les membres des Dirty Paws de l'avoir embarqué avec eux.

rule n°2 : sleep under the stars

Comme souvent, je marche sans le moindre but, dans la nuit sombre. Depuis mes douze ans, j'ai pris la sordide habitude d'errer seule dans les rues. C'est le seul moment paisible que je trouve chaque jour pour me permettre de réfléchir, sans d'abord penser à agir. Mon père doit sans le moindre doute se faire un sang d'encre pour son adolescente de fille de dix-sept ans qui se balade sans la moindre compagnie, proie à tout ces pervers et ces malades. L'idée de le voir se ronger les ongles en faisant les quatre cents pas, me fait ironiquement sourire. Il a toujours été protecteur, parfois même un peu trop. N'ayant pas le moindre désir de le faire souffrir, je décide de rebrousser chemin et de rentrer à la maison. Comme je m'y attendais, il patientait attablé à la table de la cuisine, guettant mon retour. Lorsque je croise son regard fou d'inquiétude, mon cœur manque un battement. J'ai l'insupportable impression d'être un être cruel jouant avec ses sentiments et ses faiblesses. « Dieu soit loué, tu es rentrée ! » souffle-t-il comme soulagé. J'esquisse un léger sourire et lui répond tendrement: « Inutile de t'alarmer ainsi, ça fait cinq ans que je sors dans les rues chaque soir et il ne m'est jamais rien arrivé ». Il reste accoudé à la table, toujours un peu contrarié. Je n'aime pas me sentir coupable de son chagrin. « Tu sais, dès ta naissance, ta mère et moi avions remarqué à quel point tu étais différente des autres petites filles. Tu étais à peine née, que tu ne pleurais déjà plus. Un nourrisson déjà autonome, tu étais unique. Et plus tu grandissais, plus on saisissait le fossé qui se creusait entre toi et les autres., me raconte-t-il alors que je m'assois à ses côtés. Je peux lire une lueur de nostalgie et de tristesse dans ses grands yeux bleus vieillis par les années qui ont passé. Mon père a toujours eu ce don pour me ramener à la raison et me faire prendre conscience à quel point il compte pour moi. « Tu ne méritais pas que maman t'abandonne pour courir dans les bras de cet homme de dix ans de moins que toi. En réalité, elle nous a abandonné et elle ne te méritait pas. » j'avoue dans la lancée, avant de monter à l'étage pour me coucher.

« Tu joues plutôt pas mal la bonde ! » me lance un grand brun. Je ne prends même pas la peine de lui lancer un regard ou de lui répondre, préférant continuer à me concentrer sur ma guitare. Selon les rumeurs, c'est un bourreau des cœurs. La soirée dans laquelle nous nous trouvons n'est pas très mouvementée. Cela fait plus d'une heure que je suis arrivée, et donc une heure que j'ai pris possession d'une guitare qui ne m'appartient pas, histoire de faire passer le temps. Généralement, on me qualifie de bizarre ou d'associable, mais je m'en balance. Bizarre, je le suis certainement quoi que je dirais plutôt différente. « Tu t'appelles comment au juste ? » me demande-t-il, en essayant d'installer un climat de discussion. Je m'arrête alors de jouer pour le fixer droit dans les yeux. « Bonnie. Tu es Ayden, je le sais déjà. » j'anticipe sèchement. Malgré mon refus manifeste de discuter, il semble être à l'aise puisqu'il vient s'asseoir à mes côtés, sur le canapé éventré. Après mûre réflexion et longues contemplations, je me dois d'avouer qu'il a certain charme, presque ravageur. J'imagine qu'il sait en jouer, compte tenu de sa réputation. Sans même pouvoir protester, il m'arrache la gratte des mains pour pouvoir s'y attarder à son tour. Pas si crétin que ça étant donné qu'il sait relativement bien jouer. « Ta technique de drague du beau mec qui fredonne quelques balades, ça ne fonctionne qu'avec les idiotes. Je pensais que tu devais le savoir. » dis-je calmement. Rien ni personne ne m'effraie. Encore moins les clichés de son genre. « T'as beau ne pas beaucoup parler, t'as pas la langue dans ta poche petite. » ricane-t-il sarcastiquement. Petite ? C'est vrai que du haut de mes seize ans, ce bellâtre doit bien avoir au moins cinq ans de plus que moi. Mais si il pense qu'il va réussir à m'intimider avec ce détail méprisable, il se fourre le doigt dans l'œil. « T'as pas tort pour un gars qui a pas grand chose dans le cerveau. » je rétorque avant de me lever et d'aller me chercher un verre. Sans même me retourner, je sais pertinemment qu'il me suit. Je sens ses yeux fixés sur moi et la guitare ne résonne plus dans la pièce.

« J'en ai marre que tu me prennes pour une conne. Je suis pas une de tes foutues conquêtes, alors fait un choix. Ou tu arrêtes tes conneries, ou je me barre. » je lâche calmement à Ayden. 9 mois depuis que la soirée s'est passée, 9 mois qu'il joue avec mes nerfs. Un jour il se comporte comme si il était fou de moi, le lendemain il me jette pour aller coucher avec une autre nana. « Tu croyais quoi Bo ? Que j'allais tomber amoureux de toi et que plus tard on se marierait pour avoir plein d'enfants ? En fait, t'es pas si intelligente, ni même plus spéciale qu'une autre. » répond-t-il d'un ton cassant. La mascarade est terminée, les masques tombent enfin. Malgré l'énorme claque imaginaire que je viens de me prendre, je fais de mon mieux pour garder la face. Je n'ai jamais été du genre à me démonter, ça ne commencera pas par sa faute. « Parfait Ayden. » dis-je d'une voix que je veux assurée. Sans plus attendre, je récupère mon sac et me met en route pour rentrer chez moi. Arrivée, je fonce m'écrouler sur mon lit. Plus jamais, je jure que plus jamais je ne me laisserais avoir. Si je paraissais distante et associable, ce sera sûrement pire maintenant.

La nuit tombe et commence à se faire glaciale. Postée devant un bar miteux, j'attends de voir quel genre de personnes fréquent l'endroit sordide. On m'a souvent parlé de cette buvette, pas toujours en bien. Mais selon les dires, il y aurait de temps en temps, des musiciens paumés qui viendraient s'y produire. J'imagine que le public ne doit pas être très enthousiasmant. Frigorifiée, je regarde des mecs décharger du matériel de scène. Instinctivement, je repère l'un des musiciens, qui lui ne semble pas très enchanté au point de ne pas aider ses collègues. « J'ai l'impression que tes deux amis sont en train de t'attendre. » je lâche d'un ton sarcastique. Comme à mon habitude, je me mêle de ce qui ne me regarde pas mais ça m'amuse. « Génial, mais je crois que ma bière passe en premier et puis, t'as pas envie de t'occuper de tes affaires ? » rétorque le jeune homme sèchement en se retournant pour me dévisager. Au premier abord, je dirais qu'il a l'air un peu comme moi : pas spécialement aimable ou sociable. Je ne prête pas attention à sa petite remarque qui me suggère explicitement de garder mes pensées pour moi. Mais en voyant les deux autres se démener pour installer le matos, je ne peux m'empêcher d'attaquer à nouveau. « Tu vas sérieusement laisser tes potes se démerder tout seul ? » je demande en insistant. Il me fixe à nouveau comme pour essayer de comprendre ce qui me pousse à lui parler. En réalité, je ne le sais même pas moi-même. « T'as pas envie de t'occuper de tes affaires au lieu de venir m'emmerder alors que je te connais même pas. » me questionne-t-il en retour. Belle diversion, je dois le reconnaître. Mais c'est loin d'être assez pour me faire fermer mon clapet. « Moi c'est Bonnie, je vais dire que je suis enchantée de te rencontrer, mais à voir le caractère de merde que tu as, c'est pas vraiment le cas. » je lâche à mon tour, amèrement. Ce mec est totalement antipathique mais ça façon de me répondre est plutôt divertissante. Il a un caractère de merde, mais si il avait été un réel connard, je me serais certainement prit plus d'une insulte ou une claque en pleine gueule. Soudain, il s'approche de moi, me faisant reculer jusqu'à me retrouver adossée à un grillage. Sa réaction ne manque pas de me faire sourire d'un air malicieux. Ce genre de sourire qui mettrait en rogne n'importe qui. « T'as pas envie d'aller saouler d'autres gars que moi Bonnie ? Je suis pas riche, si jamais on se retrouve à l'arrière de ta bagnole ou dans les toilettes à baiser comme des lapins, je pourrais pas te payer. » me provoque-t-il. Un jour, je m'attirerai à coup sûr des ennuis. On m'a toujours dit que je jouais trop avec le feu, que je ne me méfiais pas assez de ce qui m'entoure. Je le fixe de façon presque indécente et sans plus attendre, j'empoigne son menton pour déposer un baiser sur sa joue. « Ne prends pas tes rêves pour la réalité monsieur la diva. Tu peux essayer de me courir après, tu ne m'attraperas pas. Par contre, si tu te dépêches, tu ne manqueras pas les membres de ton groupe qui t'attendent comme des cons sur scène » je souffle doucement. Si il veut jouer, je vais jouer aussi. Je glisse sous son emprise et me faufile dans le bar. Quelques dizaines de minutes plus tard, je suis assise au comptoir alors que le groupe se prépare à jouer. Lorsque les premières notes résonnent, c'est le guitariste, celui que j'ai royalement emmerdé tout à l'heure, qui capte le plus mon attention. Alors que les gens continuent leurs discussions trop arrosées, j'écoute d'une oreille attentive leurs morceaux. Finalement, il n'est peut-être pas si con que ça. Du moins, c'est ce qu'il me laisse penser, en le voyant là avec sa gratte.

Alors que leur prestation s'achève, je retourne dehors, désormais désintéressée de ce que ce bar miteux avait à m'offrir. En réalité, comme beaucoup de choses dans cette ville, il n'avait rien à m'apporter. Ça fait bien longtemps que je songe à me casser d'ici puisque rien ne me retient. Pas d'attaches, jamais et encore moins de possibilités d'avenir dans ce trou perdu. Au loin, je vois le groupe qui se produisait peu de temps avant remballer leur matériel. Sans même réfléchir, je m'avance dans leur direction. Piquée à l'extérieur de leur camionnette, j'attends qu'on me remarque. Finalement un des deux autres membres m'aperçoit et me dévisage. J'ai envie de rigoler et de lui dire de ne pas s'inquiéter puisque je ne suis pas une groupie. Mais bizarrement, pour une fois je m'abstiens. Le mec que j'ai auparavant embêté tourne la tête à son tour et se dirige vers l'avant du véhicule. « Je peux venir ? » je demande d'une voix douce. Je vois ses yeux s'écarquiller sous la surprise. « Quoi ? » s'exclame-t-il. Je suis moi-même surprise par ma proposition. Je ne saurais dire ce qui me passe par la tête, excepté le fait que je ressens le besoin extrême de m'enfuir d'ici, avec eux. « Je peux venir avec vous ? » je relance d'un air assuré. Il ne prend pas la peine de me répondre, sûrement trop éberlué par la demande. L'un des autres membres me répond qu'il en est hors de question. Cependant, ce n'est pas la réponse d'un autre que j'attends, mais la sienne. « Grimpe. Et ne me fais pas le dire deux fois. » acquiesce-t-il sèchement. Bizarrement, je n'ai pas envie de plaisanter ou de jouer avec le feu. Je préfère monter sans rien dire dans le véhicule. M'installant à l'avant à ses côtés, j'empoigne une guitare et me met à gratter les cordes. Je préfère ne pas parler, j'ai déjà l'impression d'être la cause d'un malaise au sein d'un groupe déjà formé. Lentement, je me perds alors dans mes pensées, m'acharnant sur la guitare et oubliant les trois garçons qui avaient finalement accepté de m'embarquer avec eux.

Allongée dans l'herbe, je contemple les étoiles. Ces boules lumineuses ont toujours eu le don de me fasciner, de capter mon attention la plus totale. Mais avec Cesar à côté, c'est toujours moins évident de rester concentrée. Lentement, je tourne la tête vers lui. Il semble également être captivé par le ciel. J'ignore où sont les autres membres du groupe, mais ça m'est égal. En réalité, c'est relativement fréquent que Cesar et moi, nous retrouvions seuls. Je le dévisage, le fixe mais il ne semble pas s'en apercevoir. « Cesar ? » je souffle doucement. La nuit est si calme que je ne voudrais pas rompre l'enchantement qu'elle provoque. Dans la clarté de la lune, je distingue ses yeux brillants se tourner vers moi. A m'écouter, j'aurai des milliards de questions à lui poser. Cependant, je ne le questionne que rarement. Doucement, je me rapproche de lui, jusqu'à ce que nos bras se touchent. « La dernière fois, tu m'as dit m'avoir laissé venir parce que tu avais besoin de moi... » je démarre avec précaution. Je n'aime pas m'avancer dans ce genre de sujet, mais parfois, j'ai tout de même besoin de réponses. Je sens sa tête bouger, il la hoche comme pour m'inciter à continuer. « En quoi avais-tu besoin de moi ? » je demande finalement, après quelques minutes d'hésitation. Me poser des questions, réfléchir à ce que je vais dire ne me ressemble pas. Mais visiblement, depuis que je erre sur les routes avec Cesar et sa bande, mes habitudes ont été légèrement bouleversées. Néanmoins, le plus troublant dans l'histoire doit sans doute rester la relation ambigüe que j'entretiens avec Cesar. Tout entre nous semble être un jeu. Le principe est plutôt simple : attiser les braises que l'on produit sans jamais se brûler. Ou alors, être à la limite de s'abandonner l'un à l'autre mais ne jamais craquer.

rule n°3 : swim naked
pseudo/prénom › ROMS. avatar › Cara Delevingne. commentaires, observations › Euh le forum a l'air vraiment super cool ? autre chose ? › Préparez-vous, Bo fait son entrée

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J'ai hâte de lire ta fiche et surtout, s'il te vient l'envie d'envahir ma boite de messagerie, cèdes à la tentation bo ∆ she had diamonds on the inside 97130990

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