(M) JOHNSON / i want passion.

CALVIN WEAVER

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âge › Entre Vingt-sept et trente ans.. statut civil › Célibataire.. occupation › C'est au choix, mais je vois bien Calvin ne pas faire grand chose de son temps libre, toujours en train de traîner chez lui sans réel but dans sa vie. sur la route depuis › Il n'a pas encore vraiment pris la route, mais ça ne saurait tarder. groupe › écrire ici. avatar › Jake Johnson, difficilement négociable.

rule n°1 : pack light
Calvin (prénom négociable), si vous connaissez la série New Girl, c'est vraiment le même genre de gars que Nick. C'est un vrai gamin coincé dans le corps d'un type de trente ans. Il n'a pas beaucoup de volonté, d'envie, rien que le fasse particulièrement vibrer. Il a pas tellement confiance en lui, mais ce n'est même pas une question qu'il se pose. Il fait souvent la tête pour un rien et ne supporte pas avoir tort. Il ne peut pas gérer les choses graves et ne prend jamais aucune responsabilité pour quoi que ce soit. Il est vraiment effrayé par les choses trop sérieuses.
Je le vois bien habiter une grande ville genre Los Angeles, New-York, Chicago... Une ville connue quoi. Le frère de Gillian serait allé faire quelques études là bas et ils s'y seraient rencontré. Puis le frère est rentré à Adrian. Quelques mois après, Calvin l'appelle, lui dis qu'il a besoin de changer d'air, de découvrir de nouvelles choses. Owen (le frère) lui aurait proposait de venir un peu à Adrian. (tout ça est plus détaillé dans la première anecdote).
Il finit par sortir avec Gillian, mais au bout d'une semaine, il part sans rien dire, en laissant un simple mot. Il fuit de nouveau quand les choses deviennent plus ou moins sérieuse. Pourtant c'était une relation géniale, vraiment à la Nick/Jess (ouuuiii, je sais, je vais pas chercher loin, parce que je reprends les mêmes avatars, mais ce couple ... ce couple ... ), tout le temps à se marrer, rien ne prendre au sérieux, dire n'importe quoi, tout le temps ... Pour ce qui ne connaissent pas la série, vous pouvez regarder les gifs sur tumblr pour voir leur niveau de leur discussion. Mais il a finit par partir. Y a genre deux mois.
Sauf que voilà, il s'est rendu compte qu'il a fait une belle erreur. Que pour la première fois de sa vie il tenait réellement à une fille, qu'il en était fou amoureux. Du coup, il va revenir à Adrian, il veut la récupérer. Il veut aussi lui proposer de prendre la route 66 avec lui, la faire sortir de ce trou pommé d'Adrian. Les choses vont pas être simples, mais au final je la vois bien accepter seulement si Owen et Marnie (sa meilleure amie qui aurait un gros crush pour le frère) peuvent venir aussi.
Je comprends tout à fait si tout ça n'est pas clair, alors n'hésitez pas à m'envoyer un MP.

rule n°2 : sleep under the stars

Gillian avait travaillé toute la journée au ranch, a nettoyer de fond en comble chaque box, à faire briller le moindre recoin de la vieille grange qu'elle avait presque entièrement retapée. Il ne lui restait plus que quelques bottes de paille à ranger mais elle était épuisée, la tête ailleurs. Elle balança une des bottes à l'autre bout de la sous-pente sans même remarquer la présence d'un intrus qui manqua de se la prendre en pleine face. « Tu dois être la cousine de Stew ! » Elle releva la tête brusquement, poussa un petit cri strident et adopta une posture des plus approximatives de karaté. Elle n'aimait pas être prise par surprise. « On vous a pas appris à frapper ? » Elle regarda autour d'elle et se rendit compte de sa remarque un peu stupide. Il n'y avait qu'un toit en taule froissée qui servait de penti pour abriter la paille les très rares fois où il pleuvait. Aucune porte à laquelle frapper. « Et à quoi on remarque je suis la cousine de Stew ? » Son ton était sec et peu amical, elle dévisageait l'homme en se promettant de le détester pour toujours. « Il m'a déjà venté de nombreuses fois tes talents de lanceuse de bottes de foin. » En plus Stew lui avait fait une sacré mauvaise pub, sa fierté en prenait un coup. « C'est de la paille, pas du foin. » Elle aussi faisait constamment l'amalgame, mais son plan pour le détester à jamais avait déjà commencé. Le garçon ne semblait pas se démonter pour autant. Il s'avança vers elle, grand sourire aux lèvres, l'air absolument confiant - ce qui le rendait d'autant plus détestable - et lui tendit la main. « Calvin. » Elle resta quelques longues secondes à fixer la main tendue vers elle, mais elle refusa de la serrer. « Gibs. » Il se mit à exploser de rire tout seul jusqu'à ne plus pouvoir en respirer. Elle se demanda quelques secondes si ce n'était pas un psychopathe à le voir se tordre et à se tenir les côtes sans raison. « Genre comme Gibbs des Experts Miami ?! » Les ex.. quoi ? « On a pas la télé à Adrian. » Il s'arrêta immédiatement de rire quand il vit qu'elle, ça ne le faisait pas vraiment rire. Pas rire du tout. « Désolée de couper court à cette merveilleuse conversation, mais je dois y aller. » Elle partit comme un éclair, le laissant là, sans qu'il ait pu lui dire la raison de sa venue.

« T'aurais dû te voir en descendant de ton cheval, tu marchais comme si on t'avait castré trois minutes avant ! » Elle imita grossièrement sa démarche en riant. Calvin faisait comme s'il ne l'écoutait pas, il se bouchait les oreilles avec ses mains et secouait sa tête dans tous les sens. « Blah blah blah, tu dis vraiment n'importe quoi. »[/color] Elle continua de plus belle se moquant ouvertement du manque de grâce de Cal. « Tu veux qu'on parle de toi quand tu donnes des coups de fourches dans la paille ? J'ai franchement déjà vu plus sexy ! » A son tour il l'imita, donnant des coups de pelles dans l'air avec autant de classe qu'un bûcheron en tutu rose. « Hé, oh, on ne se moque pas de son maître ! » Parce que oui, finalement Calvin s'était avéré un peu moins abruti qu'à leur pseudo rencontre d'il y a quatre mois. C'était un vieil ami de Stew, qu'il s'était fait quand il habitait encore à Chicago. Ce fameux Calvin avait besoin de dépaysement, de prendre l'air. Ce n'était pas le genre de gars capable de rester trop longtemps au même endroit, il avait besoin de barouder un peu partout et après quelques mails échangés il avait décidé de venir poser le pied à Adrian. Stew l'avait naturellement redirigé vers Gibs pour qu'elle lui dégote un boulot au ranch. Elle lui avait appris toutes les choses à savoir quand vous habitez dans un bled pommé du Texas, tout le béaba pour tenir correctement un ranch. Elle s'était rendu compte qu'elle s'était réellement trompée à son sujet. Ils étaient dans le salon des Mayfair, la pluspart du temps complètement vide. Le père était toujours fourré au Meadow Walker avec Bernie, l'oncle de Gibs et Stew était souvent en vadrouille, tentant vainement de trouver la femme de sa vie parmi les filles de passage à Adrian. « J'aurais très bien pu me former tout seul, c'est Stew qui a insisté. C'est franchement pas compliqué de s'occuper d'une ferme ! » Cal explosa littéralement de rire quand il vit la mine faussement choquée que Gibs prenait. Elle attrapa un coussin qui traînait par là et lui envoya en pleine face de toutes ses forces ce qui le coupa considérablement dans son rire. « Tu ferais mieux de courir vite, très vite ! » Et sans la prévenir d'avantage il se mit à la courser dans tout le salon, à travers la cuisine et les diverses pièces qui formaient la grange/maison. Elle se faufilait à la vitesse de la lumière, évitant de multiples obstacles telles que des lampes cassées depuis une décennie, de vieilles tables en bois, des harnais et des selles de cheval disporait ci et là. Il finit par l'attraper dans le bureau du patriarche et se mit à la châtouiller sans lui laisser la possibilité ne serait-ce que de respirer. Elle riait aux éclats tout en suffoquant à moitié. « Pitié Calvinnnnn, lâche moi ! » Après moult supplications il finit par arrêter. Elle reprit longuement sa respiration avant de lui assener un coup dans l'épaule. « T'es vraiment un grand malade Weaver..! » Elle appuyait ses mains sur ses hanches, la voix haletante et les joues rouges écarlates. « Désolé, c'était vraiment trop tentant... » Il était partagé entre sa volonté de rire en la voyant et son semi remord de l'avoir mise dans cet état. Quand elle retrouva à peu près son souffle normal elle le fusilla du regard, un regard noir appuyé. « T'as intérêt à te faire pardonner, j'aurais pu mourir. » Elle ne faisait jamais dans la demie-mesure. Il se passa une main dans les cheveux, tordit sa bouche dans tous les sens et se frotta le menton comme si il réfléchissait à la meilleure manière de se faire pardonner. « J'ai peut-être une idée. » Et dans un élan inexplicable, digne des miracles de l'amour ou bien d'amour, gloire et beauté il s'approcha d'elle, déposa doucement ses mains autour de sa taille et l'embrassa. Elle aurait pu reculer, en temps normal c'est sans doute ce qu'elle aurait fait, s'étant toujours juré de ne sortir avec personne, pensant que la vie seule était beaucoup moins compliquée (ou surtout, bien trop blessée par les quelque histoires qu'elle avait connu jusque là). Mais elle n'en fit rien. Peut être que c'était ce qu'elle voulait depuis quelques temps déjà, peut être qu'elle était définitivement en train de se rendre compte qu'elle l'aimait bien plus qu'elle ne voulait se l'avouer. « C'était pas trop mal. » Ils auraient pu être gêné, c'était plutôt soudain, mais ils continuèrent à rire, à croire qu'ils s'étaient bien trouvés...